Je persiste et je signe : JE SUIS L'HOMME QU'IL VOUS FAUT !
Méthode simple pour oublier son célibat en ce sacro-saint jour.
Je vous épargnerai le portraît chinois.

JH cherche planning de loisirs chargés pour 20 jours d'inactivité patente ; échange nez rouge contre main verte, ticket de caisse contre ticket de métro, bouteilles vides contre canettes pleines.
Je suis passé à deux paquets par jour. On s'y fait vite.

Jean-Luc Lahaye va revenir. C'est décidé, il revient. Environ huit millions de français ont attendu que le couperet tombe, ont vivement débattu dans les chaumières entre le régime de Bibie, le bronzage de Chico et les Gypsies mais c'est finalement la banane de Jean-Luc Lahaye. Retour gagnant !
T'as gagné Jean-Luc, tu vas pouvoir regagner un peu d'argent. Tu reviens sur le devant de la scène des trentenaires nostalgiques, ceux qui prient Casimir chaque soir et qui gardent des posters d'Albator dans leur chambre. Ton cédé ne sera pas disque d'or mais il passera en boucle dans les boites gay, entre Rika Zaraï et ta prédecesseuse, la bien-nommée Julie Pietri.
Bravo Jean-Luc, huit millions de personnes t'envient d'avoir cette "chance", huit millions de personnes t'envient de paraître aussi "jeune" et de ravoir droit dix ans après à un 20h50, entre Jean-Pascal et Julien Courbet.

Il n'y a pas à critiquer Star Academy, Damien Saez, Franck Michael, Lorie, Pascal Sevran, Navarro, Sullitzer.
Ils ont tous un public, qui s'agrandit de plus en plus. Les gens se reconnaissent dans leurs oeuvres, dans leurs envies. Concluons vite que les français sont des veaux, ou peut-être qu'ils s'emmerdent vite et se contentent de peu.

A vrai dire, si c'est le cas, je suis bien français. Je fume trop, je bois trop, j'emmerde tout le monde, je me fais enculer de partout mais je suis libre de le faire. Pendant les vacances, je travaillerai mon histoire. J'irai chercher de la nouveauté un peu partout, je ferai de nouvelles rencontres. J'essaierai d'arrêter de fumer, donc mon contrôle alimentaire, donc mon sevrage alcoolique. Je rangerai ma chambre, j'arrêterai peut-être de raconter ma vie dans des généralités pour plutôt simplement dire, au lieu d'expliquer : "j'ai été voir les onze commandements, ct trop chanmé". LAL, ça sera la fête dans mes blablas.

Aujourd'hui, j'ai regardé les visiteurs 2. C'est sympa mais moins réussi que le premier. Je n'aime pas la manière de filmer de Jean-Marie Poiré. Ca vient vite, on peut même détailler. Je n'ai rien fait de particulier aujourd'hui, mais il faut bien broder dans un joueb personnel, ça disparaît vite des favoris.

Vos projets pour les vacances, si vous ne partez pas, si vous êtes en vacances ?

On est le 14 février : tu veux tu faire du sexe avec moi ?

Ne plus jamais se laisser surprendre
Ne plus jamais se laisser embringuer
Par des visages tellement tendres
Des visages qui vous font oublier
Tout ce qu'on a un jour pu apprendre
Tout ce qu'on a déjà essayé
Durant de longues nuits passées
Dans des chambres à se vautrer
Sur des poupées.
Mais le matin est toujours là pour surprendre
Tous ces visages démaquillés
Qui se cachent pour ne pas tendre
Leur simple vérité.

Ne plus jamais se laisser apprendre
Garder pour soi la moindre vérité
Et souffler un froid à faire fendre
Toute aspiration, toute velléité
Faire comme si c'était toujours décembre
Même en plein mois de juillet
Et chaque jour souffler sur les braises
Mais n'aspirer qu'aux cendres.
N'être là que pour la baise
Et surtout pas pour les mots tendres
Mieux vaut toujours avoir un jour à rendre
Qu'avoir un jour à ravaler
Descendre, descendre
Pour ne plus jamais avoir à remonter
Le long de doux mots tendres
Qui vous donnent la nausée.

N'être là que pour la baise
Et surtout pas pour les mots tendres
Mieux vaut toujours avoir un jour à rendre
Qu'avoir un jour à ravaler
Descendre, descendre
Pour ne plus jamais avoir à remonter
Le long de doux mots tendres
Qui vous donnent la nausée.
S'défendre, s'défendre
Ne plus jamais laisser personne rentrer
Pour ne plus se faire prendre
Pour ne plus se faire voler
Apprendre, apprendre
Apprendre enfin à esquiver
Pour ne plus se faire étendre
Pour ne plus se faire allonger.

Miossec - Le Célibat