Flemme de vérifier s'il y a ou non un accent circonflexe à "baton".
Je n'irai plus voir de psy car je n'ai pas à me plaindre, car je n'ai pas de problèmes et parce que ça me gêne de faire perdre du temps à un gus qui, même s"il est payé pour ça", se fichera de ma vie comme de sa première paire de Nike. C'est d'ailleurs encore plus honteux d'acheter quelqu'un pour qu'il m'écoute, pour qu'il acquiesce d'un air captivé en griffonnant la profession de mes parents sur papier libre.
Jetez donc en partant un coup d'oeil dans la corbeille sous son bureau.
Il y a les dossiers des patients, il y a l'amour de la psychologie, il y a aussi la branlette du spécialiste.
Monsieur bosse dans un C.M.P.P., spécialisé dans les problèmes des enfants et des ados. Il peut encore aider un gosse à ne plus être dyslexique. Après, les crises de l'ado en crise comme susditement explicité, c'est sa petite pause dans la journée. Les mêmes réponses, la même comédie, le regard fixant, les mains sagement posées, monsieur n'est pas nerveux, monsieur n'a absolument rien à se reprocher, monsieur est neutre, un guide, une aide. Mieux, une borne d'écoute, une assistance technique, monsieur est hotliner.
Mais Monsieur est respectable. Peut-être pas enviable, peut-être aps si incompétent, peut-être pas si antipathique. Il aide des enfants à se sentir bien, à ne plus avoir mal. C'est justement pour qu'il en aide plus que je ne veux plus qu'il perde mon temps avec moi. Et vice-versa.
Aller voir un psy, commencer et poursuivre un suivi, c'est l'once de crédibilité qui manque, c'est le label. C'est aussi un signe de bonne santé, mon fils est un adolescent normal (sic). C'est aussi un bon prétexte pour sécher les cours. Un bon prétexte pour tester son talent de tragédien. Mais on s'en lasse, quand on réalise que ce n'est qu'un jeu, que nos petits soucis, ils nous plaisent bien quand même. Que ça serait bête qu'ils s'arrêtent tout de suite. On se rend compte qu'on peut toujours les controler, qu'à la longue ça s'atténuera. A raison.
Alors à ce point, il n'y a plus de conneries. Il n'y a plus de "Je lâche mon psy car je veux me démarquer des autres qui vont voir un psy parce qu'ils veulent se démarquer". Là, c'est plus ça, c'est juste "je voudrais bien mon mercredi après-midi de libre pour voir un pote à Paris" et surtout "je n'ai plus besoin de ça pour me sentir ça, je peux toujours me démarquer autrement".
Ce n'est qu'une envie, ce n'est pas un besoin. Mais je l'ai encore. Par besoin de nouveauté et par curiosité. Je ne suis pas encore blasé des autres. Aimez-moi, haïssez-moi, mais réagissez tiens. Juste pour voir comment ça fait.
On peut faire vendre avec un accent québécois, avec une voix criarde, avec un mari infidèle, avec une forte poitrine, avec un don pour les jeux de mots, avec juste un peu d'originalité. Alors soyons créatifs.
Voilà, le problème des relations est réglé. C'est pareil pour tout le monde.
AUSSI, j'ai besoin de quarante euros.
Pour se faire plaisir :
Hm...
Enfin bon le thème de ton article n'était pas le fait qu'ilte fallait 40 euros ... Comme quoi on retient toujours la dernière phrase.
12 g de quoi? o_O
Bizoo
Re: Hm...
Je viens de capter sans aide, après trois verres de whisky et à 02h50.
Nooonon ce n'est pas pour acheter 12 grammes de drogue.
Après tout, pourquoi pas, mais c'était juste quarante euros pour les dépenses diverses.
Je vais aller dormir :|
Scrunch
Trouver...
Tu peux donner des leçons de quelques choses pour tes 40 euros...
Bizoo