Article du 25/03/2004
Rentrons voilà qu'il vente. Avec un air de jazz dans la tête, j'ai vite regagné ma maison-sucré-maison pour un bon chocolat-au-lait, sans le chien qui renifle les pantoufles-que-je-n'ai-pas, cela manquait un peu de style. Je me suis souvenu de l'allée des cytises, les fleurs qui ne sentent pas. Les ailes tombent toujours même rafistolées à la Patafix. Quand aux cuisses, elles tremblent encore un peu de froid.
Vous souvenez-vous des premiers jours néo-lyriques où nos manteaux étaient verdis par l'herbe humide, de l'importance d'être intéressant même dans un métro bondé ? Vous n'y étiez pas, alors on a tenté un premier appel. Vous n'y étiez pas, alors on a tenté un deuxième appel. J'ai regardé le pot doré qui trônait tout fier de son intêret puis je suis entré dans le musée et j'y ai vu Marc et René.
Anna je ne t'ai pas aimé. C'était une ruse, un simple stratagème pour arriver à mes fins.
Trahison, vous avez toute cette écume à la bouche mais c'est vous, femme, qui vous montrez la plus lâche. Il faut vous jurer des engagements éternels pour cinq minutes de plaisir.
Souvent, vous murmuriez sans me regardez ces quelques choses que je n'ai jamais comprises. J'inspirais tes cheveux, je préferai tes lèvres neutres. Vous ne sentez plus rien.