Il y a un gamin, sept ou huit ans, qui hurle "ta gueule" dehors, par dessus le bruit des voitures, de la grue (pas l'oiseau), des connexions MSN.
Mon front se permet des folies. J'apprends à maitriser les plis. Parfois, je rigole aussi devant mes petites pattes d'oie, salopes de bébêtes d'autour mes yeux. Maintenant, mon front, j'apprends à le lisser. Il paraît que mes yeux sont plus rieurs et que j'apprends à "faire plus jeune".
Quelques sourires, même pas forcés. Voir les gens, les frôler pour faire exprès, redécouvrir la politesse de dire bonjour au conducteur du bus, oui ça c'est normal c'est les bonnes manières, mais aussi de lui sourire en même temps, et là ceux qui gueulaient pour la bienséance font moins les malins.
Et puis il y a ma petite fiancée et sa bônne côpine qui m'ont invité au restaurant, non pas pour la note, ça je dois la régler je vous remercie, mais pour ma simple présence auprès d'elles, ce qui devient un peu plus rare, ce dont je rêve à grande échelle. Nouilles sautées variées, et puis un peu de vin rouge. Pour les gamins, des cigarettes. Et prendre l'air, de dehors, celui qui fumait ce matin et qui désormais comate autour de moi, prêt à me cracher son froid, à s'en défoncer l'écharpe.
Je veux reprendre place, là où on s'était cachés. Dans ces sourires, dans ces regards, dans l'espace de nos silences. J'attends pour le moment. Je carbure coffee and cigarettes, la chaleur des cols roulés, vitamine C en comprimés, des boissons à l'air comprimé, et pas mal de repos. J'improvise et me réjouis. Même les notes vont bien. Alors je gagne des points, pour tout.
Quand je m'émeus encore. Des crêpes pour le théâtre. Monsieur Mouche, on s'y fait pas. J'ai des chroniques rétiniennes, des insolations auditives. Les phrases courent, s'envolent, je me les souffle au coeur. Des sourires polonais, martiniquais, bretons. De la brume et des rires. La photo qui manquait.
Je me retrouve un écran, pour ma vie "extérieure". Le brouillard qui cachera les coiffures maladroites. Celui qui fera d'un pli sur mon visage un clin d'oeil échappé. Tout passe, me dépasse, à mesure que ma cuisse bat le rythme, que j'étouffe d'un rire les petits bonheurs qu'on rattrape. On s'est refait et ça passe mieux.
Demain, l'art. Pour ce soir, un rêve. Esprit de Noël et sourires de circonstance, foutaises mickey-mouse pour sodas au cola. Quand les corps se réchauffent ils se rapprochent aussi.
J'ai mon coeur, mon amante, pour Noël une étoile.
Pour se faire plaisir :
Chocolat :|
Ô MON AMOUR ANTOINE !
OUI OUI ANTOINE JE T'AIME, TU ES MON MODELE ! Je veux être comme toi.
Oh si oh si, je t'adore, je t'adule.
Même qu'on se parle tout le temps, hein, pas vrai ? Et même que je suis aussi égocentrique que toi ! (Et Thien-Anh ¬¬..) Et puis je deviens comme toi, tu m'influences. Que tu m'influences.
Franchement, où est ce qu'il y a une ressemblance entre toi et moi ? A part qu't'es un Dagneau, et moi Dagnelle.
OUI ON SE TAPE TOUS CEUX/CELLES QUI DISENT "OUI" ! ET ALORS ?..
Pff.
Et je suis hypocrite, faux-cul et que sais-je.
Gnihihi.
Ca va sinon, Antoine ?
Re: Ô MON AMOUR ANTOINE !
j'attends de voir.
(p.s : tu ressembles à Antoine à poil ! )
A poil Antoine !
Je n'ai pas vu Antoine a poil.
Tu ne m'as pas vu a poil.
Essaie pas de m'introduire dans votre relation, je n'y suis pour rien.
Vous etes libres de faire ce que vous voulez, hein..
(ps: il ressemble a quoi Antoine a poil ?)
Oh. T'as une tâche, là.
Mais pour voir un Antoine à poil, y'a aussi la photo que j'ai postée avant, hein.
J'ai pas de barbe moi, rassures-moi.
envole-moi