Lettre ouverte à Kohva :
Mademoiselle,
Je fus fort offensé par vos mesures de censures et votre vigueur de propos parsemées récemment sur nos deux jouebs respectifs. Le mépris silencieux que vous entreniez à mon regard se changerait alors en haine ardente; vous qui eûtes cependant inauguré mes blablas la première, d'une jolie candeur que je ne vous connais que trop.
Les propos injurieux que vous me proclamâtes eurent le mérite de me toucher, d'où cette lettre ouverte céante qui reflète de mon profond dévouement envers vous. Le simple intêret que j'eus porté à votre joueb avant-hier n'en est qu'une preuve supplémentaire.
Vous y vîtes probablement une blessante ironie de ma part ; je n'ose, il est vrai, imaginer que vous ne voyiez plus en moi le démon d'autrefois qui, entre autres souffrances, se souvient tout aussi d'une joue douloureuse. Or, si je vous ai épargné ma pesante présence sur vos messageries, si vous ne l'avez fait que tout autant, je ne vois aucune raison pour que la haine se ravive de plus belle ; j'irai même jusqu'à souhaiter qu'elle s'éteignât promptement.
Cependant, devant votre rancoeur évidente et votre repli significatif que vous n'eûtes de cesse de me démontrer ces derniers temps par insultes et censures interposées, je ne puis vous obliger à accéder à telle requête.
Je serais pourtant heureux et flatté de pouvoir renouer avec vous une relation des plus amicales que nous avions un temps connue.
En vous assurant de mon profond sentiment de respect, je vous invite s'il vous plaît à me répondre dans le calme. Je serai, je le répète, ouvert à tout échange ; lequel je vous supplie de bien vouloir m'accorder.
A.
Pour se faire plaisir :
Re:
Disons que c'était le brin d'horreur orthographique ; j'ai perdu trop tôt la vertu de la rigueur soutenue.
Assurément, merci ;)
Amis lecteurs qui lisent les commentaires avant les articles (et j'en connais) : veuillez lire "entreTEniez" ^^
Oh, et puis soyons sottement protocolaire : "de rien !"
Entreteniez. Exécuter des syllabes si honteusement frôle l'infamie absolue, les pauvres. Que vous ont-elles donc fait ?