Du givre et même pas de neige. Par le fenêtre, mes évasions foutent le camp et viennent tapisser mes murs. Le blanc, c'est hospitalier, dans tous les sens du terme. Une petite table basse, une odeur imprégnée, une fatigue un peu continuelle malgré la compagnie, c'est dans un petit antre, dans une enclave, une parenthèse.
Quand on repense au temps passé...
Non on y repense plus, en fait.
Pas de regrets, d'accord, mais pas de remords non plus ?
Il magnifiait sa solitude et cette réclusion volontaire de l’extérieur ; il précisait chacun de ses gestes d'un doigté réflechi comme un pur bonheur de l’humanité articulée et abhorrait les prétentieux, samaritains d’opérette, à vénérer son propre reflet dans les pupilles de son hôte. Se recoiffer, et bien paraître. Ranger un peu, tout recouvrir. Toujours cacher, ne rien soumettre, toujours un fard, de la lumière.
Il essayait de s'oublier bien que cela le reposait. Un peu de temps, parce que les villes sont trop petites. Parce que les métros sont bondés et que la pluie est bien trop froide. Quand on s'essaie tous les matins à piétiner sur la chaussée, avec nos habits de guingois et nos pupilles de bakélite, et que Gainsbourg était un con, la voix cassée, les doigts jaunis, et l'on ne dîne alors jamais parce qu'on est trop bien à l'abri. C'est une passade, une atmosphère, une palissade, une lapalissade si j'avais du talent, une barrière et la maison et le jour et la nuit et ma famille et wo oh oh si j'avais le temps d'être marteau.
Alors demain peut-être Aurélie pour célébrer la Hollande ? Un cinéma, café, réveil, sommeil, vitamine C en comprimés, air comprimé mais pas de sucre, un peu de lecture pour faire smart. C'est décidé, je me ferai les cheveux longs. Je suis déjà persuadé de me taper LE bouquin de Noël dans les paquets, une niaiserie du genre Da Vinci Code pour que mes parents se rassurent que bordel, t'es bien un littéraire quand même. Quitte à former des bras cassés, autant qu'ils s'appliquent à leur matière respective. Je dois lire des romans dont je me contrefous. Parfois il y a des perles, mais bon, tant pis pour moi.
Cette année on veut me compliquer mais cette année sera décisive. Alors pour ces premières vraies vacances, je fais un petit point repos, sur un petit air d'autoroute, dans toutes ces bagnoles enfumées. Mais les villes sont trop petites pour que je puisse t'élever, nos coeurs bien trop égarés pour s'attacher à la rue, pour déraciner les pavés, et se planter comme des épaves, mais en beauté, parlons artiste.
Du parfum ? De la musique ?
J'ai des envies de nations.
Pour se faire plaisir :
Re: ( mit son costume de fume en bulle)
c'est beau.
Bonnes fêtes de Noël twan, même si Noël c'est chiant.
Enfin, j'espère qu'il y en a à qui ça plait, Noël parce que c'est vraiment pas mon cas -_-
Babaye.retour l'année prochaine.
Re: Re: ( mit son costume de fume en bulle)
Re: Re: Re: ( mit son costume de fume en bulle)
tss jeunesse décadente.
D'abord j'ai pas une touffe brune de vingt centimètres de hauteur (je parle de ses jeunes années, les plus...burlesques dirons-nous) et puis j'ai pas une voix d'adolescent qui a mal mué et ensuite je compose pas des chansons. Tu ressembles plus à Patrick Bruel dans ma description mais pour la touffe faudra attendre et pour les chansons, c'est ptet déjà fait.
Et puis j'aime bien compresser les mots, ça prend moins de temps, donc moins d'argent si on est matérialiste, et ça fait un petit air "bouseux" très sexy, pi j'vous emmerde, crévindiou.
Bonne fête des vaches, et bonne traite Antoine, si tu fais encore du lait :)
Babou.
Re:
Ca peut être sympa une grosse pierre ronde. Pour poser le demi.
Pour l'image - le reste ça ne me touche pas, les seules femelles qui me frôlent sont les moustiques - vu le temps passé, c'est soit le septième ciel, soit Knokke, là où tu sais ;-)
Re: Re: Re: Re:
J'ai jamais lu son article avant aujourd'hui Xx
doki2
( mit son costume de fume en bulle)